Les études de droit sont réputées être des études compliquées. On pourrait penser que la difficulté est due aux capacités intellectuelles requises pour réussir.  En réalité, ce sont simplement des études qui demandent de l’organisation et de la rigueur. Malgré les difficultés que l’on peut rencontrer au cours de ces études, elles sont loin d’être insurmontables.  

Une des difficultés majeures est la quantité de cours et donc de connaissances à assimiler. En effet, lors d’une première année de licence de droit, les étudiants découvrent de 13 à 15 matières juridiques différentes. Il y a donc une double difficulté : assister aux cours et les comprendre. Pour les surmonter, il est primordial de s’appuyer sur une excellente organisation. Pour cela je vous invite à vous référer à l’article présentant des conseils pour réussir ses études de droit.  

Outre l’organisation, il ne faut surtout pas s’isoler dans son travail ! En effet, la quantité de cours et de travail peut avoir tendance, par manque de temps, à renfermer sur soi. C’est un écueil à éviter pour plusieurs raisons. D’une part, le fait de travailler en groupe permet, au besoin, de répartir la présence à certains cours. En cas d’un quelconque contretemps, de difficultés ou d’un simple manque de sommeil, vous ne vous sentirez donc pas en décrochage puisque vous aurez la possibilité de récupérer rapidement les cours magistraux.  

De plus, il est rare de comprendre directement tous les mécanismes et notions juridiques expliquées en cours. Le travail de groupe permet, en fonction des facilités de chacun, de s’entraider. À trois ou quatre on arrive toujours plus rapidement à comprendre une notion que seul ! On peut même réaliser au cours d’une discussion que l’on pensait, à tort, avoir compris. Enfin, le travail de groupe a des effets positifs sur le moral et permet de créer de bons souvenirs de ses années universitaires.  

Pour finir, on entend souvent que les études de droit demandent de pouvoir « tout apprendre par coeur ». Bien au contraire, le par coeur doit rester subsidiaire face à la compréhension. Bien des exercices demandent d’avoir compris les enjeux d’un thème abordé en cours. Si vous passez trop vite de la phase de compréhension à celle de l’apprentissage, cela se sentira sur vos copies et vous prendrez surtout moins de plaisir à suivre cette formation.  

La quantité de travail est donc surmontable et très enrichissante si l’on ne s’isole pas et que l’on trouve du plaisir à comprendre les différents pans du droit plutôt que de chercher à en connaître le moindre détail par coeur.  

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